L’exil génère des flux, des passages entre ici et l’ailleurs. Des flux à l’intersection de la grande et de la micro-économie : que ce soit à travers les Western Union, les Phone Centers, voire d’autres types de business…, les communautés exilées se recomposent et reconstruisent un « ici et maintenant » viable, qui leur permet de rester connectées de diverses manières avec « là-bas ».
A Matongé comme ailleurs, les exilés profitent de la nécessité de se constituer comme microsociétés qui génèrent petits et grands business. Dans les récits qui suivent, on découvre ce qu’on peut a [...]