Le groupe d’abord

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Combien de fois Fred Paulus, du Fan Coaching, et Pierre Etienne, de la LEEP-Liège, ont-ils trouvé l’occasion de me dire, alors que nous travaillions ensemble sur ce projet d’écriture avec un groupe du supporters du Standard, « il faut absolument que tu rencontres Roby » ? Impossible à dire, mais ce qui est certain, c’est qu’à chaque fois qu’ils affirmaient cela en présence d’un témoin, celui-ci hochait la tête pour approuver. Il faut dire que Roby sait mobiliser sa mémoire pour jongler avec les souvenirs, donner son point de vue sur trois décennies de supportérisme à Sclessin et produire des récits qu’il enchâsse les uns aux autres. Mieux qu’un historien, c’est un conteur. La preuve…

hellside

Le Hell Side, ça commence en 81. Au début, il y a juste dix ou quinze gamins. L’idée, à la base, c’est de créer un groupe pour faire comme les trois grands clubs qui dominent la scène hooligan [voir page 44] en Belgique : Anderlecht, l’Antwerp et surtout Bruges – le groupe numéro un, ils pouvaient mobiliser huit cents gars mais ils étaient fachos à mort, il y avait là-dedans des skins néo-nazis 1, vraiment des sales trucs. Et d’ailleurs, un des fondateurs du Hell Side, le leader charismatique du groupe était un Liégeois supporter de Bruges. Le genre de gars qui n’a jamais peur et ne recule devant rien. Mais lui, ce n’était pas du tout un facho.

J’arrive dans le groupe quelques années plus tard, en 84, j’ai quatorze ans et on est trente ou quarante à tout casser. Pour les autres, on n’existe même pas. Mais il va y avoir un déclic et le groupe va évoluer vers les sommets du hooliganisme belge. Un jour, la RTBF diffuse un reportage sur les hooligans anderlechtois et un d’entre eux se fout ouvertement de notre gueule, comme ça, à la télé. Il explique que ses ennemis, ce sont les Brugeois et les Anversois, puis il ajoute qu’à Liège, il n’y a rien, que les Wallons, c’est de la merde, juste une bande de cons… et là, en voyant ça, notre orgueil en prend un coup. C’est là que tout a basculé.

On a commencé à ramener tous nos potes et on leur a demandé d’appeler tous les merdeux qu’ils connaissaient. Et en l’espace de trois ou quatre ans, on était devenus les numéros un. On les rossait tous. Absolument tous. Enfin sauf les gros fachos du Beerschoot 2. Ceux-là, avec eux, c’était un peu plus compliqué.

Le truc marrant, c’est que, tout gamin, je n’étais même pas supporter du Standard mais de Seraing, qui jouait en troisième division. Ça s’était fait un peu par hasard d’ailleurs, j’avais simplement suivi mes cousins qui vendaient des magazines dans le stade pendant les matchs – ça nous permettait de gagner quelques cents, de quoi acheter des bonbons. C’est ma mère qui m’a envoyé à Sclessin pour la première fois. Un jour, elle me dit « c’est le match du titre, il va y avoir une super ambiance, ils viennent de le dire à la radio, on peut aller acheter des tickets au Cup, près des Guillemins, vas-y ». Je lui ai répondu « le Standard, je m’en fous » mais elle a ajouté « à la fin du match, tu pourras monter sur le terrain ». Et là, j’ai été plus intéressé, alors je suis allé acheter un billet dans ce café en face de la gare – c’est comme ça que s’organisaient les préventes à l’époque. Et voilà comment, par un beau jour de 1982, je me suis retrouvé à voir le fameux Standard-Waterschei qui finit 3-1.

C’est un peu grâce à ce match que je suis devenu supporter du Standard. Parce qu’avant qu’éclate l’affaire Standard-Waterschei[voir page 56], dans ma tête, j’étais toujours supporter de Seraing. Je n’allais déjà plus les voir jouer parce que je fréquentais quotidiennement le Hell Side, mais le Standard continuait de représenter pour moi le grand club riche et dominateur de la ville. Et je lui préférais un petit club pauvre. Mais là, à partir du moment où ils ont arrêté Eric Gerets, la veille d’un match de l’équipe nationale contre l’Allemagne de l’Ouest, tout s’est enchaîné à une vitesse incroyable et en l’espace de quelques semaines, l’équipe a été décimée, le Standard est devenu un club en détresse. Il a quand même réussi, contre toute attente, à éliminer Beveren (une sacrée équipe à l’époque) en demie et atteindre la finale de coupe de Belgique. Ça a été d’ailleurs mon premier déplacement, au Heysel. Et là, je me suis dit « je suis un Hell Side! » Il faut croire qu’à force de te jeter comme un con contre le grillage à chaque fois que le Standard marque, tu finis par vraiment les supporter – un peu comme si la comédie devenait réalité.

D’ailleurs, beaucoup de ceux qui ont rejoint le Hell Side quand le groupe a commencé à évoluer vers les sommets de la scène hooligan en Belgique ne s’intéressaient pas au foot. C’était un truc totalement abstrait pour eux. Il faut dire qu’à l’époque, ça ne passait pas sans arrêt à la télé. Il y avait un match européen le mercredi et des résumés le samedi soir et le dimanche en fin d’après-midi. Pour voir du foot, il fallait le vouloir, il fallait aller au stade. Moi, j’avais même joué au foot, gamin, au FC Jupille, à la base (comme on dit) : juste à côté des usines Jupiler. Le terrain était un champ de patates, un truc pas possible. Tu pouvais jouer que du kick n’rush 3. Et encore, tant qu’il faisait sec, parce que s’il pleuvait, sça devenait un marécage, tu t’y enfonçais parfois jusqu’au mollet. Un jour, pendant un match, j’ai perdu une chaussure, on ne l’a jamais retrouvée ! Je m’en souviendrai toute ma vie, c’était une paire de Patrick Kevin Keegan 4, j’en étais tellement fier. On s’est tous mis à la chercher, on n’a jamais réussi à mettre la main dessus. Je suppose qu’on a dû les enfoncer davantage en voulant les sortir de là.

Récemment, j’ai revu le terrain à Jupille, ils ont tout refait, en synthétique : nickel. Quelle chance pour les gosses ! Mais à l’époque, on n’avait pas des infrastructures pareilles. On n’avait pas grand chose. D’ailleurs, même à l’époque du Hell Side, on passait le plus clair de notre temps à ne rien faire ou presque. Tout l’été, on fumait des joints au fort de Vaux-sous-Chèvremont. Notre vie, c’était ça. « Qu’est-ce qu’on fait ? » – « ben, je sais pas, un petit match de foot, ou alors on va boire des bières ? »

Seulement, il y avait le groupe. On y entrait assez facilement, ça se faisait naturellement : il te suffisait de venir plusieurs fois en l’espace de quelques semaines, au début, on ne te parlait peut-être pas beaucoup et puis dès la cinquième ou sixième fois, on te dit bonjour et on commence à discuter avec toi. Puis, c’est parti. À l’époque, l’amitié, c’était vraiment fondamental. Il n’y avait pas cette envie de Standard comme elle existe aujourd’hui. C’est très récent ça, le fait qu’on se rassemble autour du mot « Standard ». Parce qu’avant, le foot était important uniquement dans la mesure où il s’agissait du contexte dans lequel on s’était rencontrés et que c’était là qu’on se réunissait. Mais la vie, elle tournait autour du groupe, pas autour du club.

À mon avis, c’est aussi un peu pour cette raison que tu as autant de gens qui se revendiquent du Hell Side aujourd’hui encore. C’est le cas de pas mal de personnes qui pourtant n’ont pas forcément vécu ça à l’époque alors qu’ils étaient de la génération de ceux qui en faisaient partie dans les années 80. Mais c’est aussi le cas de plus jeunes, notamment parmi les Ultras Inferno qui sont d’une certaine manière une évolution du Hell Side. Eux aussi ils ont une espèce de nostalgie des années 80 et 90, alors qu’ils ne les ont même pas connues! Ils me demandent toujours de leur raconter des histoires de cette époque, ils m’appellent le Père Castor.

Au début, je n’ai pas vraiment pris très au sérieux les gars qui ont fondé les Ultras Inferno. Pour moi, c’était juste une dizaine de gamins qui créait un groupe différent pour développer une tendance plus latine[voir page 40]. Mais ça, pour moi, ça aurait pu se faire à l’intérieur du Hell Side – d’ailleurs, on le faisait déjà un peu. En tout cas, je n’y ai pas cru. Puis j’ai commencé à fréquenter la Cosa 5. Il y avait chez ces jeunes un aspect libertaire et très ouvert. Au début, je continuais à faire mes déplacements avec le Hell Side, mais au bout d’un temps, même pour ça, j’allais avec les Ultras.

Les deux groupes sont différents. Déjà, ils ne sont pas fréquentés par le même type de public. Les ultras viennent davantage de la classe moyenne. On y retrouve beaucoup de gens qui font des études supérieures (mais ce n’est pas pour ça qu’ils n’ont pas aussi un côté militant, bien au contraire). Socialement, le Hell Side, ce n’était pas pareil, on était vraiment des prolos, des purs produits de la classe ouvrière de la périphérie liégeoise. À de rares exceptions près, on était tous issus des quartiers populaires, un peu chauds, où la violence pouvait parfois être mise sur un piédestal. Au Hell Side, on te demandait de faire tes preuves dans les faits ; chez les Ultras, c’était différent, on te demandait plutôt d’être créatif, presque d’être artiste.

La différence est importante, les gars qui ont formé le Hell Side dans les années 80, je le redis parce qu’il faut bien le comprendre, ils venaient des quartiers populaires où il y avait, à l’époque, une certaine violence. Moi, par exemple, j’habitais Droixhe et je ne trouvais pas l’endroit particulièrement violent. Quand tu vis à l’intérieur du problème, tu ne le vois pas, t’en fais partie. À l’époque, pour un oui ou pour un non, pour un ballon mal placé dans un match de foot entre potes dans un pré, toi et ton voisin qui vous connaissiez pourtant depuis des années, vous vous mettiez sur la gueule. C’était comme ça.

L’orgueil était un sentiment très puissant dans ces quartiers. Pour y survivre, tu devais montrer que tu étais fort. Si tu faisais preuve de faiblesse, c’était fini, t’étais obligé de partir. Même si tu avais déjà ramassé 20 fois dans ta gueule, la vingt-et-unième fois, tu devais te battre. Perdre, ce n’est pas grave, ce qui était important, c’était de faire front. Et si tu ne le faisais pas, on te prenait pour une merde, un lâche. Tu étais mis de côté et tu ne serais jamais respecté. Ça marchait comme ça.

En général, il suffisait que tu aies mis quelques fois des pêches à ceux qui t’emmerdaient et au bout de cinq ou six fois, on ne te faisait plus chier. On savait comment tu réagissais. Et si de nouveaux venus faisaient un peu trop leur show, et bien il fallait leur rentrer dedans. Il fallait toujours prouver, non stop ! Dans ce monde là, ta réussite ne pouvait pas être sociale ou financière, elle ne pouvait être que charismatique : c’était ta réputation et elle ne se faisait pas sur la base de ta réussite à l’école ni même sur ton argent, mais sur ta capacité à faire front et à te battre. D’ailleurs, ceux qui réussissaient un peu en matière d’argent, c’étaient souvent ceux qui avaient su d’abord montrer du charisme et forcer le respect.
Dans les quartiers chauds, il fallait avoir cet état d’esprit, cette attitude-là. Si tu ne l’avais pas, tu n’étais rien. Et dans le Hell Side, c’était ce même mode de vie, sauf qu’il se trouvait transposé dans un secteur bien précis : le football.

Je n’ai aucune honte à avoir vécu dans un monde pareil, ça forge le caractère (comme on dit). J’aurais même, en quelque sorte, une certaine fierté, celle que tu éprouves quand tu sais que si quelqu’un te bouscule dans la rue, même si le gars est plus fort que toi, tu vas lui faire front jusqu’au bout. Je suis fier de ça parce que si ça se trouve, le mec en face, il n’a pas le même esprit que toi, il n’a pas envie de se prendre une seule pêche dans la gueule de toute sa vie. Et il va s’écraser.

Donc de ça, oui, je suis fier, mais en même temps, c’est toujours ambigu parce que tu ne peux pas vouloir de ça pour tes enfants ! Toi, tu t’es adapté mais pour eux, tu chercheras toujours le meilleur. Mais bon, en même temps, je n’ai pas d’enfant. Je n’aurais jamais pu me marier, avoir une famille. À cause du foot évidemment ! J’ai décidé que jamais personne ne pourrait m’empêcher d’aller voir un match. Pas tellement pour le match en lui-même, c’est tous plus ou moins les mêmes, je le sais, j’en vois cinquante par an depuis trente ans. Non, c’est pour tout ce qui tourne autour, parce que c’est ça qui est vraiment important.

Mais soit, j’en reviens aux rapports entre Ultras Inferno et Hell Side : il y entre les deux groupes un point commun qui me semble très important, ils sont tous les deux anti-fascistes et anti-racistes. De toute façon, il n’aurait pas été possible de créer au Standard un groupe qui ne se serait pas ouvertement déclaré antifa. Pourtant, parmi les fondateurs des Ultras, on trouve un gars dont les sympathies penchent plutôt vers la droite, voire l’extrême-droite. Seulement voilà, de ce point de vue-là, à Sclessin, on a vraiment fondé une école de vie, un endroit où tu reçois une éducation (politique). Et c’est vraiment le Hell Side qui a instauré ça.

Au début, je l’ai expliqué, ça partait pourtant d’une fascination pour les Brugeois, qui étaient de vrais fachos 6. Mais il s’est produit un évènement qui a provoqué un changement radical : Bérurier noir 7. On a écouté trois ou quatre morceaux et on a compris directement qu’on n’avait rien à voir avec les autres hooligans de Belgique, bien au contraire. Ça s’est fait comme ça, en quelques mois. Bien sûr, il y avait la composition du groupe qui était aussi déterminante puisqu’il y avait pas mal d’Arabes et de blacks, mais c’était pas assez déclencheur, c’est vraiment Bérurier noir qui a fait que c’est devenu plus politique, plus révolutionnaire. Au début, il y avait une certaine tolérance à l’égard de ceux qui étaient là avant ce changement radical et qui n’étaient peut-être pas complètement en phase avec nos idées, mais par la suite, tout ceux qui arrivaient devaient être en accord.

Et aujourd’hui encore, c’est comme ça : le Standard, c’est une zone où tu ne viens pas prêcher tes idées si tu es faf. Simplement parce que ceux qui savent se montrer les plus méchants sont clairement antifa. On s’est battus pour ça et on se battra encore. Pour moi, c’est une évidence, c’est pas négociable : pas de tribune pour les fachos. Il ne faut pas hésiter, c’est trop sérieux.

Notes:

  1.  ndlr : tous les skinheads ne sont pas d’extrême-droite, bien au contraire. Cette subculture est à l’origine l’héritière d’une autre, celle d’autres bad boys issus de la working class londonienne, les mods (pour modernists) – des jeunes actifs des années 50 qui aiment le jazz et rouler en Vespa. Les skinheads ont synthétisé l’influence des mods avec celles qu’ils empruntent directement aux communautés indiennes et surtout jamaïcaines présentes dans les villes anglaises. Le look qui consiste à se raser les cheveux serait d’ailleurs inspiré des rude boys du early reggae et du ska.
    Le mélange des cultures des prolos blancs et des immigrés caribéens dans la culture skinhead conjugué à l’attrait de ceux-ci pour le football explique pourquoi, aujourd’hui encore, « the liquidator », un grand tube ska de la fin des années 60, sert d’hymne aux supporters de clubs tels que Chelsea, West Bromwich Albion ou les Wolverhampton Wanderers. Et pourtant, les tristement célèbres Headhunters de Chelsea, une firme de hooligans connue pour son extrême violence, a d’indéfectibles liens avec des groupuscules néo-nazis anglais. C’est compliqué, la logique binaire ne saurait nous aider à comprendre le monde des supporters.
    Ce n’est que plus tard, dans le courant des années 70, que cette subculture s’est divisée entre partisans d’une extrême-droite suprémaciste et nationaliste d’une part, et antifascistes militants de l’autre. Tout en gardant le même « uniforme » – jeans (Levi’s 501) court sur des Doc Martens et polo (Fred Perry) ou chemise (Ben Sherman) en dessous d’une paire de bretelles.
  2.  Le Koninklijke Beerschot Antwerpen Club était un des plus vieux clubs du royaume, il avait le matricule 13. Il a été radié en 1999 mais ressuscite via le changement de nom du matricule 3530 (qui s’appelait jusqu’alors Germinal Beerschot
    Antwerpen). Mais ce club-là aussi va disparaître, il dépose le bilan en 2013 et son matricule est définitivement radié.
    Le groupe de hooligans qui suivaient le club anversois n’a pas pour autant disparu, il suit maintenant le Football Club Olympia Beerschot Wilrijk (le KFCO Wilrijk ayant intégré à son nom celui de Beerschot en 2013) qui évolue en division 3.
  3.  Le kick n’rush est une tactique utilisée par les équipe de bas de classement anglais, un vrai style de pauvre et de club sans moyen. Elle consiste à demander aux défenseurs, généralement bien regroupés derrière, de s’en sortir comme ils peuvent et d’envoyer de longs ballons vers l’avant en direction des attaquants qui eux aussi ont pour mission de s’en sortir comme ils peuvent. Elle a notamment été rendue célèbre par les exploits de Wimbeldon, qui gravit tous les échelons du foot anglais en la pratiquant et remporta même la FA Cup contre le Liverpool FC en 1988.
    À noter qu’à l’époque de son succès, l’équipe de Wimbeldon était surnomée le « Crazy Gang », les joueurs qui la composaient étaient considérés comme de véritables hooligans en short.
  4.  Kevin Keegan est un des plus grands joueurs anglais de l’histoire du football. Il a notamment joué pour Liverpool et Hambourg. Il a remporté à deux reprises le Ballon d’or (en 1978 et 1979) – un titre qui récompensait à l’époque où il l’a reçu, le meilleur joueur européen de l’année. Il était sponsorisé par l’équipementier français Patrick – tout comme Michel Platini. C’est entre autres pour ces raisons que cette marque a aujourd’hui un certain caractère vintage.
  5.  Le local des Ultras Inferno 96 qui se trouve à quelques dizaines de mètres du stade de Sclessin.
  6.  Roby nous l’a précisé par ailleurs, le véritable modèle ne se trouvait pas en
    Belgique mais en Angleterre. Les hooligans anglais qui déferlaient sur l’Europe dans les années 80 marquaient les esprits de leurs homologues continentaux, dont les Belges. « Aston Villa était venu jouer à Anderlecht et les mecs avaient foutu le brin pendant tout le match, toi, tu regardais ça avec des yeux grands comme ça
  7.  Dans les années 80, ce groupe punk français chantait « la jeunesse emmerde le Front National » devant des foules en transe – parmi elles, de nombreux skinheads. Le chanteur de Bérurier noir était d’ailleurs lui-même skinhead.

1 Commentaire

  1. ed's Gravatar ed
    5 octobre 2017    

    Superbe Robby !!! Respect from an older

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