Conseil de rédaction de C4. Forcément, ça part dans tous les sens. Et puis, un point de fixation surgit : ah, ces mythes de la culture américaine qui peuplent notre imaginaire. Lucky Luke, Calamity Jane, Pocahontas, Buffalo Bill, Crazy Horse, Clint Esatwood, Cocheese, John Wayne. On aurait pu continuer comme cela des heures si l’un d’entre nous n’avait pas exhumé de sa mémoire l’histoire de ces Indiens abandonnés à Bruxelles après l’Expo 58, fondateurs de Texas City, dans le Brabant flamand. Après une brève enquête préliminaire, nous avons compris qu’au casting de cet improbable western belge figuraient un descendant de Sitting Bull, le célèbre cowboy Casey Tibbs, Johnny Weissmüller (alias) Tarzan et le cheval de Zorro !
Bien obligés d’aller y voir de plus près, nous prenons la route, direction l’ouest, pour Texas City. Carole, la gardienne du patrimoine qui nous reçoit chaleureusement, est arrivée en 1979. Les Indiens, eux, ont depuis longtemps regagné leurs lointaines contrées. Sur un terrain, qui accueillait autrefois un hôtel, une église et une écurie, il ne reste que quelques bâtiments menaçant de tomber en ruines. Nous passons la porte du saloon avec le secret espoir de pouvoir s’enfiler un whisky et de se battre pour une connerie. Malheureusement, personne ne nous attend pour organiser un duel au revolver. L’endroit, désert, propose tout de même une collection exceptionnelle en déco : des bottes pendues au plafond, de vieilles photos de rodéo accrochées au mur et, surtout, à droite du bar, un cadre. Le Belge Marcel Kesteman et le Chef indien Dave Bald Eagle posent fièrement au milieu d’un ranch aux États-Unis, fêtant les 50 ans de leur rencontre.
Carole nous explique que Dave faisait partie des fameux Indiens abandonnés par les USA après l’expo universelle de 58. Certains, blessés, n’auraient plus eu les moyens de rentrer chez eux et se retrouvèrent à fonder, avec Marcel, Texas City. Et, comme la plupart des bons westerns doivent comporter une touche de romance, Dave et Josée Kesteman (fille de) tombent amoureux. Toujours mariés, ils vivent aujourd’hui dans un ranch dans le Dakota du Sud (celui de la photo), loin du tourment qui menace Texas City. Un voisin un peu trop gourmand voudrait récupérer le terrain : il a déterré la hache de guerre (administrative). Pendant ce temps, la Région flamande demande la destruction de ce qu’il reste du village western sous prétexte qu’il se trouve en zone verte. Carole et les siens résistent depuis des années, défendant ce qu’ils considèrent, à raison, comme un bout de l’histoire de la Belgique.
Le Far West au Heyzel
Pour le comprendre, il nous faut revenir en 1958, année du rêve américain et de l’exposition universelle de Bruxelles, celle qui célèbre « l’âge de l’atome ». Cinquante-deux nations participent à ce qu’on présente comme le bilan du monde moderne à l’aube de l’ère nucléaire. Les Soviétiques exposent Spootnik 1 et 2, le Canada exhibe son moteur à réaction et la Belgique dévoile l’Atomium. Les États-Unis, eux, ramènent dans leur valise leur american way of life. Des décors du Far West sont prévus mais le budget est trop serré pour y organiser les reconstitutions avec de vrais cowboys et de vrais Indiens. C’est alors qu’interviennent des investisseurs privés, prêts à prendre le pari d’un gigantesque show en même temps que l’expo, hors programmation officielle. Verne Elliot, qui n’en est pas à son premier rodéo, négocie avec Bruxelles une période de six mois de représentations. Début juin, ce sont donc septante-six cowboys et cowgirls – ou septante-neuf, les chiffres varient entre le Milwaukee Sentinel et le Daytona Beach Morning Journal –, cinquante-cinq Indiens Sioux du
Dakota du Sud, cinquante chevaux, quinze buffles et quarante bœufs, qui débarquent à Bruxelles en avion charter pour les uns, en convoi depuis le port d’Anvers pour les autres. Budget de l’opération : 500 000 dollars.
La presse américaine s’enthousiasme : le « Wild West Show » promet d’amener des stars comme Casey Tibbs, le « cowboy chéri de l’Amérique », plusieurs fois champion de rodéo ! Il s’agira du premier spectacle western en Belgique depuis la venue de Buffalo Bill à la fin du XIXe siècle. Au programme, plus de dix-huit actes dont la reconstitution de la célèbre bataille de Little Big Horn, des Indiens qui attaquent des calèches, des cowboys sur des chevaux sauvages et du lancer de lasso à gogo. Mais avant que quelqu’un ne puisse tirer la première flèche ou scalper le moindre crâne, les autorités belges interviennent : les organisateurs n’ont fourni aucun permis de travail à leurs employés. L’affaire est vite réglée par le Grand Chef, qui plaide sa cause auprès de l’ambassadeur américain, qui s’en retourne au Ministère de l’Intérieur, qui avoue qu’effectivement, ce n’est pas une histoire de permis qui empêchera ce show historique de continuer (air connu).
Les plus petits détails doivent même garantir l’authenticité, au point que des règles de bonne conduite sont émises dans une note de service, pour une reconstitution plus vraie que vraie : les Indiens doivent obligatoirement vivre dans des tipis et non à l’hôtel, ils doivent porter leur costume dans les rues de Bruxelles et briser leur long silence par des « How ! » ; les cowboys doivent porter des blue-jeans ou des « frontier pants » (pantalon de pionnier), un chapeau et des bottes, en s’exprimant avec des « Ma’am », « Shucks » et « Howdy ». Personne n’est autorisé à boire du vin. Logique, on n’a jamais vu John Wayne siroter du pinard dans un saloon.
Malgré tous les efforts fournis, les ennuis continuent de s’abattre sur ce projet ambitieux. Deux jours avant la grande inauguration, l’immense tente montée pour l’occasion ne résiste pas aux vents belges et se déchire : le spectacle se fera en plein air. Aussitôt lancé, aussitôt condamné. Ouvert le 18 juin 1958, le « Wild West Show » n’a finalement plus rien d’un événement le 13 juillet lorsqu’il est obligé de tout remballer. La Belgique n’est pas le Texas : la pluie ne cesse de tomber et rend le terrain impraticable. La presse parle d’un « flop financier », le show est en faillite.
Quand Ramblin’ Jack Elliott, chanteur folk américain, « père musical de Bob Dylan », arrive à Bruxelles pour donner un concert à l’entrée du pavillon des États-Unis, il apprend l’existence d’un événement « cowboy » de l’autre côté de la ville. « Pourquoi ne pas tenter d’y chanter là-bas aussi ? » se dit-il, enthousiaste. Il déchante rapidement en découvrant que les promoteurs se sont barrés avec la caisse (2 millions de dollars selon ses sources) en laissant derrière eux cowboys et Sioux, complètement fauchés. Parmi eux, on retrouve des figures légendaires du rodéo, en plus de Casey Tibbs : Bill Linderman et Eddie Faulkner. Sans argent pour financer leur rapatriement, ces glorieux cowboys se trouvent obligés de vendre bottes et chapeaux pour se payer à manger. Chaque dollar compte pour rembourser les dettes. Les autorités belges tentent même de revendre les vaches à l’armée qui refuse, les jugeant… trop musclées. Casey Tibbs, lui, est contraint de céder son cheval au plus offrant et c’est Bobbejaan Schoepen, le chanteur flamand précurseur de la musique country en Belgique et en Europe, qui remporte la mise. Et on ne parle pas ici d’un quelconque canasson, mais d’une vraie star, puisqu’il s’agit du cheval qui joue le rôle de Tornado (Midnight de son vrai nom), le fidèle destrier de Zorro ! Sa fin est tristement moins glorieuse puisqu’après quelques années, la pauvre bête meurt en se jetant sur des câbles électriques…
Chacun se renvoie la responsabilité et essaye de trouver comment renvoyer humains et bétail outre-Atlantique. Tout ça fait un peu tache pour l’image de l’
american way of life. Et l’ambassade américaine n’en peut plus d’avoir des cowboys installés dans son hall d’entrée qui jouent à choper les femmes qui passent au lasso.
Dans ce contexte, les rumeurs commencent à circuler. Parmi les plus folles, celle que Nancy Ostrander, employée au consulat américain à l’époque, raconte plusieurs années plus tard, par hasard, dans un entretien sur sa carrière que nous avons retrouvé au détour d’internet. Elle se souvient de cette « histoire géniale » qui circulait à l’époque de l’expo 58 à propos de Jonny Weissmüller, nageur cinq fois médaillé d’or aux Jeux Olympiques et interprète de Tarzan au cinéma, en producteur d’un spectacle de rodéo. « Finalement, les choses allaient tellement mal qu’une nuit, il a disparu avec le cash ! Il l’a peut-être rendu plus tard, je ne sais pas. Je me rappelle de mon chef de service et de sa réaction. Son monde s’était écroulé en pensant que Johnny Weissmüller avait pu faire ça ! »
Le Grand Chef David Bald Eagle
L’exposition universelle de Bruxelles, de son côté, se termine sans problème majeur le 19 octobre 1958, avec des feux d’artifice spectaculaires et un bouchon de 50 000 automobiles à 2h30 du matin sur la route du retour. Le pavillon américain ferme ses portes avec un bilan positif : ils ont montré aux Soviétiques leur puissance et ont vendu dans leur resto, le « Brass Rail », 2 000 000 de burgers, autant de glaces, 915 000 tasses de café et 500 000 hot dogs. Ne reste à régler, en définitive, que le détail de cette bande d’Indiens et de cowboys qui attendent toujours de pouvoir rentrer au pays. La majorité d’entre eux arrive à reprendre l’avion mais devra rembourser son voyage de retour auprès de l’État américain : 180 dollars par personne.
Parmi les Sioux invités à participer au « Wild West Show » et attendant donc de pouvoir repartir, Casey Tibbs a recruté David Bald Eagle, petit-fils de White Bull, lui-même neveu du grand Sitting Bull ! Âgé de trente-neuf ans, originaire du Dakota du Sud, Dave n’est pas encore chef lorsqu’il arrive à Bruxelles. Ironie, il se retrouve à rejouer la bataille de Little Big Horn qui a fait de son grand-père une figure emblématique de la résistance face à l’armée américaine à la fin du XIXe siècle. La légende veut que White Bull aurait tué le Général Custer pendant la mythique bataille ! Mais lorsque Dave, enfant curieux, lui demande si c’est vrai, son grand-père lui répond : « Celui qui t’a dit ça est un menteur. Tous les soldats étaient habillés de la même façon, personne ne savait qui était Custer et personne ne sait qui l’a tué. Dans notre nation, tu n’es pas censé raconter de mensonges. C’est sacré quand tu fumes la pipe. »
Ce fameux héritage, personne ne le mentionne à l’époque. Elle aurait pourtant de la gueule, l’affiche qui annoncerait la venue d’un descendant de Sitting Bull en off de l’expo 58 ! Sauf que Casey Tibbs conseille à Dave de voyager sous le nom de « Chips » – peut-être ne souhaite-t-il pas, en plein âge d’or des cowboys, risquer de se faire piquer la vedette par un Indien ? Peu importe, Dave n’en n’a rien à foutre. Suicidaire depuis des années, son but en affrontant les bisons dans l’arène est bien de se faire tuer.
à l’époque, Dave Bald Eagle est un survivant qui n’arrive pas à mourir. Né en 1919 dans un tipi, il ne parle que le lakota avant d’entrer à l’école à douze ans où on lui lave la bouche au savon pour lui faire apprendre l’anglais. Ce qui ne l’empêche pas d’être patriote et de s’engager dans l’armée américaine avec la 82e division aéroportée pendant la Seconde guerre mondiale. Parachuté le 6 juin 1944 lors du débarquement de Normandie, il se retrouve par erreur en plein sur les lignes allemandes et se fait cribler de balles en plein vol. Retrouvé dans une
mare de sang, tout le monde le croit mort mais un commando anglais insiste et lui trouve un pouls. Sévèrement touché, Dave, qui voulait repartir au combat, est renvoyé chez lui. Il perd l’envie de vivre en 1946 lorsque sa femme enceinte meurt dans un accident de voiture. Ce traumatisme le pousse à multiplier les activités dangereuses. Il participe à des courses de voitures et ne refuse aucun rodéo. Rien ne le tue, alors il vit.
Fin des années 1940, début des années 1950, il fait l’acteur et côtoie Marilyn Monroe sur le tournage de River of no return, joue aux côtés de John Wayne, Clark Gable ou encore Rita Hayworth dans plus de trente films hollywoodiens. Et puis, 1958. Casey Tibbs l’invite à participer à une tournée européenne avec son « Wild West Show » : il embarque sans ambition particulière. Deux semaines après son arrivée, au milieu de la foule, une jeune femme belge sort du lot. Josée Kesteman est venue avec son paternel assister au spectacle. La fille tombe amoureuse de l’Indien, son père Marcel du rodéo. Un passion si forte qu’au moment de la vente des décors et accessoires du show après la faillite, il décide d’en racheter une grande partie : six chevaux, deux wagons, une diligence et tous les bâtiments annexes. Ce Bruxellois loue justement un terrain qu’il n’utilise pas à Tremelo, dans le Brabant flamand. L’emplacement idéal pour le premier village western de Belgique : Texas city est né. Pourquoi Texas City ? Parce que tout le monde connaît le Texas, pardi !
La légende de Texas City
Assis au soleil, devant le saloon de l’époque, Carole ressort ses archives. Sur une photo, une troupe d’Indiens pose devant l’hôtel communal de Tremelo. Elle est venue donner une dernière représentation après l’été 1958 avant de repartir pour les États-Unis. Texas City marque les débuts de l’indianisme en Belgique, le hobby qui consiste à faire l’étude des Indiens d’Amérique et à rejouer des scènes historiques. Petit à petit, de plus en plus de gens viennent voir les spectacles donnés dans ce nouveau village chaque dimanche, intrigués par l’ambiance et les costumes. Tout est reproduit à l’identique : mocassins, revolvers, vestes, chapeaux… Le saloon ne désemplit pas.
Carole a quinze ans lorsqu’elle passe par hasard devant Texas City, lors d’une de ses balades à cheval. Elle y revient chaque semaine et se passionne pour l’indianisme. En 1979, elle s’y installe pour y vivre et en 1983 elle rachète l’ensemble du lieu avec son frère et sa mère en créant une asbl. Chaque année à Pâques, un grand rassemblement y est organisé avec cowboys, trappeurs, Indiens, militaires : chacun choisit son personnage. Attention, ici pas de « jeu », mais une étude, sérieuse. Les vêtements sont fabriqués au plus proche de la réalité, les tipis et les tentes aussi, jusqu’à la nourriture servie. Il a cependant fallu renoncer aux séances de tir à cause des législations de plus en plus dures en matière d’armes à feu. Mis à part l’usage des six coups, tout le monde passe un week-end « comme à l’époque ».
En 1985, l’hôtel brûle mais Carole n’obtient jamais les autorisations pour le reconstruire. L’église, la même que celle de La petite maison dans la prairie, est détruite quelques années plus tard. Entre temps, Marcel Kesteman quitte Texas City et part vivre avec sa fille et Dave Bald Eagle dans leur ranch aux États-Unis.
Aujourd’hui, Texas City est menacé de disparition. Une bonne partie de la collection de Carole ainsi que les écuries et les chevaux ont dû être vendus pour pouvoir payer les avocats qui défendent le lieu contre le voisin et l’administration régionale. Sur une pétition en ligne, « Contre la démolition de Texas City », 700 personnes affichent leur attachement à ce qui est présenté comme « le berceau de la culture western en Belgique, le sujet d’examen de nombreux étudiants, le décor d’innombrables photos, publicités, émissions de télévision, ainsi que d’un long métrage franco-belge, le lieu de naissance de deux enfants et de trente-deux ans de vie d’une famille entière… voué à
la destruction causé par le harcèlement et la méchanceté d’un voisin très mal intentionné, par l’acharnement d’un bureaucrate de l’urbanisme trop zélé et mal informé, par l’incompétence manifeste et très onéreuse de certains avocats, par le déni de justice des juges malgré les preuves présentées et la “justice à deux vitesses” de la Belgique ».
L’ultime espoir des amoureux de Texas City réside aujourd’hui dans le soutien de la commune de Tremelo qui tente de modifier le plan de secteur afin de sortir le terrain de la zone verte pour le placer en zone récréative. Convaincus de la valeur historique, voire légendaire, de Texas City, nous quittons Carole après un dernier regard au saloon, en espérant qu’il tienne encore quelques années.
Marcel, le fondateur de Texas City, est mort depuis plusieurs années. Dave Bald Eagle, de l’autre côté de l’Atlantique, est devenu chef de la tribu Minnicoujou et le Premier Chef des Nations Unies Indigènes. À nonante-cinq ans, il vit toujours avec Josée dans la réserve indienne Cheyenne River près de Takini dans le Dakota du Sud. Pour 4,97 dollars, vous pouvez acheter un puzzle de 1000 pièces à son effigie, habillé en costume traditionnel de chef ! Il fait toujours du cinéma et est à l’affiche de Neither Wolf Nor Dog, l’adaptation du roman de Kent Nerburn. Ce road movie suit Dan, un natif de quatre-vingts ans joué par Dave, et traite de préjudices subis par les Indiens, de génocide et de l’incapacité de ce vieil homme à pardonner et oublier les douleurs de son passé, à travers une plongée dans les mythes des Indiens d’Amérique.
De son passage en Belgique, trois mois en tout, en 1958, le Grand Chef Dave Bald Eagle a lui aussi laissé une légende fabuleuse : celle du descendant de Sitting Bull qui, abandonné par Tarzan après l’expo 58, fonde un village western à Tremelo.
Cela fait du bien de relire l ‘histoire de Texas j’y ai passé une partie de ma vie Il faudrait que plus de monde la connaisse pour que plus rien ne soit détruit et que perdure cette belle épopée.
Superbe cet article !
Que de souvenirs de mon enfance , j’y ai passé des heures mémorables . Marcel était mon parrain et le frère de mon père. De vrais Kesteman hommes à tout faire, musiciens, bons vivants !
Texas City était un endroit génial, unique, un vrai coin d’Amerique en Belgique.
Marcel était un visionnaire car l’endroit était en fait un des premiers parc à thème.
Si je devais un jour y retourner, ce serait avec une émotion intense …comme en 2004 lorsqu’après plus de trente de séparation mon et épouse Betty et moi avons pris la direction du Dakota pour retrouver Josée, Dave, Martine et les autres membres de notre famille si éloignée de la Belgique.
Il y a des choses qui ne s’effacent pas de la mémoire !
Texas City ne peut pas disparaître …….
Superbe document, que de nostalgie, j’y ai beaucoup de souvenirs, je ne savais même pas qu’il y avait encore des vestiges de cet endroit magique. J’espère que l’on pourra sauvé ce témoignage historique. J’étais très jeune, mais ces souvenirs sont intarissables, tant du stand américain à l’expo que de ce superbe TEXAS CITY, où il y avait une ambiance exceptionnelle, comme je n’ai plus jamais retrouvé ailleurs. J’aimerais bien y retourner voir ce qu’il en reste. Merci pour ce beau document. NON TEXAS CITY NE PEUT PAS DISPARAITRE.