Jusqu’où la température va-t-elle monter ? Cet été, le doute sera sans doute à la mode. Mais alors là, carrément tendance ! On ne sait pas trop d’où ça nous arrive (de la “rue arabe” peut-être ?) mais le questionnement s’invite un peu partout. Puis, surtout, avec une insistance et un aplomb qu’on ne lui connaissait plus depuis bien lontemps. Quelle ambiance ! N’importe qui se permet d’interroger n’importe quoi. M’enfin ! Hier encore, il y avait pas mal d’évidences –- non ?
Tout se passe un peu comme s’il n’y avait plus de place en-dessous du tapis où on balaie les problèmes en tout genre ces quarante dernières années. Les réponses, elles, ne montrent pas vraiment le bout de leur nez…
Ecole, famille, boulot et ainsi de suite – les territoires qui frémissent ne manquent pas. Et quand ça coince et que ça pousse en même temps, il faut voir les choses en face : il y a bien une des “forces” qui devra céder. D’où cette intuition diffuse que quelque chose se passe – le problème se pose presque en termes physiques. Le niveau de la pression monte et les soupapes chargées de s’actionner pour la faire baisser ne semblent plus donner beaucoup de garantis. Ça fait belle lurette que le monde des loisirs et du tourisme est devenu une industrie comme une autre, et il n’est guère facile d’espérer s’y réfugier pour échapper à la surchauffe.
Et puis, il y a le temps… enfin non, justement, il n’y a plus le temps ! on dirait qu’il a foutu le camp – évaporé, englouti. Ça va trop vite et puis il y a trop de tout – notamment d’informations, à digérer.
On a ce sentiment étrange que, ce coup-ci, la politique des petites réparations ne nous aidera pas à nous sortir de l’impasse – on pourrait même penser que c’est elle qui nous y a conduis. Et on commence à croire que le moment de l’invention est venu. Que des possibilités vont devoir s’ouvrir, ou bien…
Alors, bien sûr, ces bons vieux congés (payés) arrivent encore une fois à point nommé pour refroidir les ardeurs, libérer la pression, calmer les râleurs. Est-ce qu’ils vont fonctionner cette fois-ci encore ?
Le suspense est à son comble…