Les Célèbres Majorettes égarées

Une vingtaine de filles en jean et en baskets, des paillettes, des couleurs, des rubans…

Une vingtaine de filles, dans un mélange  moderne de danse de rue du monde entier: afro, funk, samba,danse orientale…

Avec les mains, les pieds, les clochettes aux chevilles, la voix, elles se lancent dans des rythmiques originales et trouvent le plaisir de la connivence et de la danse.

Avec humour, elles revisitent l’univers féminin, petit clin d’oeil aux stéréotypes qui marquent nos vies de femmes “libérées”.
Un régiment haut en couleurs, en rires, en sourires, et en paillettes, pour illuminer la vie. Parce que danser, c’est un bonheur, et le bonheur, ça se partage !

Un peu d’histoire

« Les Célèbres Majorettes égarées » sont nées comme on lance une boutade. Leur capitaine, Catherine Lazard, prof de danse, avait cette idée de dispenser des cours gratuits à des femmes venues de tous azimuts. C’est dans C4 que la première annonce est parue. Il n’a pas fallu très longtemps pour que Catherine se retrouve au milieu d’une vingtaine de filles, et que le projet des Majorettes soit initié.

La collaboration avec « D’une certaine gaieté » a d’abord pris la forme du parrainage, mais le succès de la formule a vite permis aux Majorettes de prendre leur indépendance. Elles étaient toutefois désireuses de rester dans l’asbl, et en constituent aujourd’hui un secteur à part entière.
Des temps libérés

Si « les Célèbres Majorettes égarées » sont restées au sein de l’asbl « D’une certaine gaieté », ce n’est pas par hasard. Le concept même de la troupe s’inscrit résolument dans l’un des axes thématiques que l’asbl développe en éducation permanente : Mutations de société, vers de nouveaux discours, vers de nouvelles pratiques, vers de nouveaux droits.

Dans un contexte de transformation du travail, de chômage structurel, et de multiplication des temps partiels, beaucoup de femmes voient surgir dans leur vie de nouveaux temps libres. L’un de enjeux de la culture et de l’éducation permanente est de permettre aux personnes de structurer ces temps « libérés » du travail autour de nouvelles formes de participation sociale. Les Majorettes en sont un bel exemple. Ce projet, ancré dans la sociabilité et dans l’inventivité, traduit les désirs des publics de s’investir dans de nouvelles expériences en cohérence avec leur quotidien. Il manifeste également l’envie des femmes de sortir de la culpabilité liée au chômage, ainsi que d’un statut de femme au foyer, pour s’inscrire dans des pratiques culturelles et créer du lien social.

Envie de les rejoindre ?

— Infos : celebres_majorettes_egarees@yahoo.fr &
— http://les.celebres.egarees.over-blog.com
–Répétitions : les mardis, sauf vacances scolaires, de 20h à 22h.
Salle de gymnastique du collège St Servais, au fond de la cour, rue St-Gilles, 104, 4000 Liège

Prochaine représentation :

le dimanche 19 septembre à la fête du fromage à Waffe et Grand-Chêne