Lors de la foire du livre politique à Liège ce 15 octobre, D’une certaine gaieté proposa un dispositif vidéo diffusant des informations sur la journée mondiale des indignés. Il s’agissait d’une part de questionner l’hypothétique fin de l’imprimerie et d’autre part de montrer les fluxs d’information auxquels un journaliste est confronté lors d’un événement d’une importance mondiale. Des collaborateurs présents à la manifestation des indignés à Bruxelles envoyaient en live via des téléphones portable des images, mêlées à d’autres stream en provenance d’autres villes de par le monde. Deux ordinateurs étaient branchés sur des écrans où l’on pouvait suivre ces recherches.
Texte affiché dans le dispositif
Avez-vous eu l’occasion de capter cette rumeur : l’ère de l’imprimerie toucherait à sa fin? Des « experts » pronostiquent la disparition des journaux papiers dès 2017 aux États-Unis – et ils ne perdureraient pas au-delà de 2040 en Europe !
C’est vrai qu’il y a pas mal de bouleversements au niveau technologique mais, en définitive, nous restons confrontés au même « bon » vieux problème : comment organiser le chaos pour produire du contenu éditorial?
Il suffirait donc d’apprendre à utiliser quelques nouveaux outils ? En Jardiniers du Paradoxe, nous allons tenter de commencer à répondre en pratique à cette question maintenant, à l’occasion de cette foire du livre politique.
Ce samedi l’équipe des ateliers médias « Dire son regard » (organisés par D’Une Certaine Gaieté) va essayer de couvrir, en direct, les 911 manifestations organisées dans 82 pays en réponse à l’appel « united for #globalchanges ».
Rejoignez-nous donc pour chercher à comprendre comment on peut produire du récit médiatique en regardant le monde par un écran. A savoir si la présence d’un envoyé sur le terrain a-t-elle encore ou pas une utilité ? Comment un journaliste peut-il élaborer de la signification aujourd’hui? …
Photos du dispositif sur notre page Facebook