Cher(s) Monsieur(s) Le(s) Ministre(s),
Mon nom est Nour, et je vis à Liège avec mon père.
Je suis une adolescente comme les autres, je rate parfois une interrogation à l’école. Mais je suis une adolescente qui s’inquiète pour son futur et qui voit son monde se détruire autour d’elle.
Monsieur le ministre, ayez l’avis d’une jeune fille qui constate la sottise de ses majeurs. Je ne comprends pas ; pourquoi ce conflit vis-à-vis de la langue de ce pays ? Pourquoi vouloir le diviser ? Si personne ne sait vivre avec deux langues, pourquoi ne pas parler le chinois dans tout le pays ? Cela arrangerait les choses. Vous prétendez écouter l’avis du peuple, mais vous n’en savez rien, vous ne vous adressez à eux que par des bulletins de votes électoraux, mais personne ne s’exprime, et pourtant, nous sommes tous concernés par ce sujet. Et par nous j’entends aussi la jeunesse de maintenant, qui se pose des questions.
Monsieur le ministre, ayez l’obligeance de bien vouloir répondre aux questions d’une jeune personne qui ne veut pas grandir de peur d’affronter les problèmes que ses descendants lui ont légués.
* Lettre recue à la rédaction avec une demande :
A qui doit-elle être adressée ?