Pendant que c’est “nous et eux”… l’autre est un Je

Download PDF

Ouverture : Portrait d’une identité mosaïque

A l’origine, il y a les contrats bilatéraux d’apport de main-d’œuvre conclus principalement entre la Belgique, d’une part, et la Turquie et le Maroc de l’autre, qui ont fait venir des milliers de travailleurs dans les mines et la sidérurgie, entre 1964 et 1974. Des travailleurs, puis leurs familles, leurs femmes, leurs enfants. Ensuite, à l’arrêt officiel de l’immigration en 1974, on leur a dit : « C’est fini, vous pouvez repartir!». Ils ne sont évidemment pas repartis. Et ils ont continué à voyager entre les deux Etats. Ces liens indéfectibles entre la Belgique et le Maroc constituent une réalité incontournable, un fait historique.

De là la problématique qui traverse cette table ronde: celle de l’identité multiple. Une lumière nouvelle est jetée sur cette question par la publication de l’étude « Belgo-Marocains des deux rives » menée sous l’égide de la Fondation Roi Baudoin par une équipe de chercheurs de l’université de Rabat, avec la collaboration d’universités belges – rapport disponible en ligne sur le site de la Fondation Roi Baudouin –

Quelle est l’utilité de cette nouvelle recherche ? Va-t-elle apporter des réponses nouvelles à des questions anciennes ? Hassan Bousetta, chercheur au FNRS et protagoniste de cette enquête sociologique considérable, en présente les divers enjeux.

« Concrètement, cette étude a été menée par des chercheurs du Centre d’études sociologiques de l’université de Rabat. Les équipes belges des universités de Liège, de Gand et des Fondations universitaires Saint-Louis ont ensuite accompagné le projet en en organisant l’approche qualitative. Elle a été faite sur un échantillon de 400 personnes, structuré de manière à reproduire proportionnellement les différentes composantes de la collectivité étudiée : lieux d’habitation, âges, catégories socioprofessionnelles, etc. Cette approche a été ensuite complétée par des interviews avec des groupes cibles.
Voilà, en quelques mots, les révélations les plus importantes qu’ont laissé apparaître les données recueillies du point de vue structurel.

Premièrement, sur le plan démographique, il s’avère que la communauté marocaine est en fait composée de plusieurs petites communautés possédant chacune une histoire migratoire différente. Près de la moitié des représentants sont présents depuis plus de quarante ans sur le territoire belge, tandis qu’une autre partie, près de 30%, est là depuis moins de quinze. On a d’une part l’histoire des travailleurs, venus dans le cadre des accords bilatéraux, et puis celle de tous les «rejoignants », de tous les étudiants, et plus généralement de toutes les personnes qui sont arrivées par la suite. Or, ces histoires migratoires différentes donnent lieu à des phénomènes d’identification différents; ceci est très marquant dans les résultats. Par exemple, à la question : « Vous sentez-vous européen ou marocain ? », 20% répondent : « Moi, je suis uniquement marocain ». Et dans ces 20%, il y a quatre fois plus de gens qui sont nés au Maroc que de gens qui sont nés ici dans la deuxième ou troisième génération. Toutefois, ce qui important à observer, c’est qu’on ne peut pas généraliser et dire que telle ou telle « vague » est mieux ou moins bien « intégrée » ; cela va dans tous les sens. Ainsi, sur certains aspects, ceux qui sont arrivés plus récemment développent des stratégies d’adaptation plus efficaces, par exemple en matière d’emploi. Cela correspond à une différence dans le projet migratoire, avec des conséquences dans la manière de s’organiser dans la société d’accueil. Autre chose, concernant la nationalité : pratiquement 78% des personnes de l’échantillon sont Belges du point de vue légal, et, dans la partie flamande de l’échantillon, 90%. C’est vraiment un taux d’accès à la nationalité très significatif !

Autre trait très important sur le plan démographique: les changements socio-familiaux. Alors que, pendant très longtemps, les taux de situations familiales unies et de
ménages en couple étaient très importants, aujourd’hui, on a un taux de croissance très fort de familles monoparentales, surtout à la suite de divorces. Or, on le sait, il s’agit principalement de femmes, et les femmes en situation monoparentale ont une plus grande vulnérabilité socioéconomique. Ce sont donc des informations très intéressantes pour tous ceux qui veulent approcher d’une manière ou d’une autre la situation de la femme. Toutefois, le lieu où s’expriment les solidarités reste clairement la famille, là où, chez les Turcs par exemple, cela apparaissait plutôt comme un enjeu communautaire.

Autre donnée structurelle, qui concerne cette fois la distribution géographique. La communauté marocaine en Belgique, c’est 50 % de personnes qui vivent à Bruxelles, avec une concentration très forte sur six communes : Anderlecht, Saint-Gilles, Molenbeek, Saint-Josse, Schaerbeek et Bruxelles-ville.

Quant à la structure par âge, on a une population qui reste très jeune, même si cela évolue, avec une petite minorité de personnes qui commence à arriver en Belgique à l’âge adulte.

Sur l’identité, l’étude révèle également quelques données intéressantes. Cependant, je voudrais tout de suite éclaircir un point. On parle souvent de « double identité », ou de « double appartenance». Moi, je dirais : « identité composite », la réalité étant beaucoup plus complexe qu’une simple dichotomie… Prenons tout d’abord l’identité nationale. Quand on demande aux Belgo-Marocains de quel pays ils se sentent les plus proches, c’est un grand 50/50, le consensus par excellence ! Il n’y a pas de préférence entre le Maroc et la Belgique. Par contre, quand on leur demande de composer avec d’autres paramètres, on voit des différences émerger. Si on leur demande s’ils se sentent plus Marocains ou Européens, 55%, se disent d’abord Marocains, et ensuite Européens. 20% seulement se disent d’abord Européens, et ensuite Marocains, et 20% se disent uniquement Marocains. C’est déjà une première indication…

Si on y inclut à présent l’identité religieuse, et qu’on présente aux personnes interrogées différentes propositions, l’image se complexifie encore. 36% des Marocains de Belgique, et des Belgo-Marocains, donc indépendamment de la nationalité, se définissent uniquement comme musulmans. En deuxième lieu vient l’identification comme Marocains de Belgique, qui concerne 23%, ensuite comme musulmans marocains, à 22%, puis comme Marocains, à 12% , et enfin seulement 7% se définissent uniquement comme Belges, surtout parmi les plus jeunes. Il y a donc 78 % des personnes qui sont citoyens Belges du point de vue légal, mais qui ne se définissent pas nécessairement comme Belges, ou pas uniquement, et qui montrent une perception de soi et des autres différentes de la réalité juridique.

Au niveau de la croyance religieuse, l’enquête révèle qu’une très grande majorité se déclare croyants. Ceux qui se déclarent incroyants ne représentent que 0,2% de l’échantillon.

Là où cela devient très intéressant, et vraiment très composite, c’est lorsqu’on examine les différentes manières dont se décline la foi. On observe dans la communauté marocaine un phénomène d’individualisation incontestable par rapport à la foi, beaucoup plus considérable que dans d’autres communautés. La foi est vécue de manière assez personnelle, avec une grande sélectivité. Il y a ainsi 12% de personnes interrogées qui se disent de manière claire « croyants et pratiquants ». Mais 68% disent : « Nous essayons d’obéir aux préceptes religieux », ou « Moi, je fais certaines choses, pas d’autres ». C’est là que joue la sélectivité. A cela, il faut encore ajouter 18% qui se disent croyants mais qui ne pratiquent pas. 44% estiment que la religion a pris de l’importance dans leur vie et occupe davantage de place. Par ailleurs, le degré d’affirmation de sa croyance augmente significativement avec l’âge. Un autre indice de l’individualisation de la religion est qu’il y a une grande flexibilité dans les conceptions des relations intercommunautaires ou
interconfessionnelles. Ainsi, à la question : « Etes-vous pour ou contre la séparation entre les affaires religieuses et l’Etat? », 52% se disent, sur le plan des principes, pour la séparation, ce qui est contre-intuitif par rapport à ce qui s’entend régulièrement ».

1er mouvement : Jeu de miroirs et reflets croisés

A mon sens, l’intérêt majeur de cette recherche est de nous permettre à tous d’avoir une image beaucoup plus subtile de la population belgo-marocaine. L’aberration, c’est la catégorisation arbitraire et abstraite de populations. « Les Allemands aiment l’ordre», « les Italiens sont des bavards »… Les généralisations sont épouvantables. Pourquoi, à «D’une certaine gaieté », nous intéressons-nous à ces phénomènes d’identification ? Pour les personnes qu’on stigmatise, aussi pour celles qui fondent ces catégories, et pour comprendre comment s’élaborent ces classements figés qui empoisonnent notre quotidien.

C’est tout le problème du regard de l’autre ! Or, il n’y a rien de plus partagé que ce type de préjugés. Mais ce qui va au-delà et qui n’est pas acceptable, ce sont les discriminations. Lorsque la peur de la différence, de l’étranger, engendre des comportements racistes.

Moi, j’ai ma carte d’identité belge depuis 1996. Suis-je « complètement belge » pour la cause ? Pour les Belges, pour les « autres » ? C’est plus compliqué que cela. Il y a toujours quelqu’un qui vous identifie d’après la couleur de la peau, d’après les cheveux, d’après ceci, d’après cela… Si j’ai choisi d’être Belge, c’est parce que je me sens Belge. D’autre part, plus on avance en âge, plus les liens avec le Maroc diminuent, parce que les familles disparaissent, les copains prennent de l’âge aussi… Les enfants grandissent ici, puis les petits-enfants. Aujourd’hui je me sens plus Belge que Marocain. Mais, malgré tout, il reste quelque chose dont on ne peut se débarrasser. Je dis toujours que l’oxygène qui a alimenté mes poumons, c’est l’oxygène marocain, et la lumière qui a nourri mes yeux, c’est la lumière marocaine.

Je demandais récemment à un ami Marocain : « Tu es arabe ? » Et il m’a répondu : « Non ». Donc, la problématique identitaire, et plus précisément, la problématique de la multi-identité, se pose là-bas également, à l’intérieur du Maroc ! Même s’il y a un point de rencontre qui est l’Islam…

Je suis tout à fait d’accord sur cette question de l’identité dans le pays d’origine. Ici, 6,7% des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête ne se déclarent ni Marocains, ni Belges, mais soit Amazigh, soit Sarhaouis, soit Arabes. La catégorie a été regroupée. Mais il est vraisemblable que les réponses aient été différentes si les questions avaient été posées sur l’autre rive. Que l’on interroge les mêmes personnes en Belgique ou pendant leur séjour au Maroc, par exemple pendant les vacances, et elles auront tendance à s’affirmer différemment.

Au Liban, avant l’arrivée des tensions actuelles et des revendications des Chiites, tout le monde se respectait parce que c’était une société communautariste. Et au Maroc ? C’est quoi être raciste au Maroc ?

Des expressions racistes au Maroc, cela existe aussi, bien sûr. Lorsque les Subsahariens sont arrivés en transit, un journal marocain a titré sur « l’invasion des crickets ». Il existe d’ailleurs au Maroc un système social qui est profondément discriminatoire vis-à-vis de la couleur, des Noirs, des « Gnawas ». Mais pour comprendre les nouvelles tendances du racisme d’aujourd’hui, il faut savoir qu’on est passé d’un système d’infériorisation qui, historiquement, biologise la différence, à des formes récentes qui passent par une «culturarisation » de la stigmatisation, et qui disent : « votre culture est inférieure ».

Cela montre aussi que les attitudes racistes, ce n’est pas à sens unique. C’est extrêmement croisé. Dans la communauté de jeunes que fréquentait ma fille à une certaine époque, il n’était pas simple pour elle de dire qu’elle était Belge, alors qu’elle avait un papa
tunisien.

Autre question, comment peut-on être musulman et Belge ?

Cela me démange de répondre à cette question, parce qu’en fait il y a, à côté de l’ordre public ou légal, un autre ordre, symbolique, au sein duquel il y a des choses scandaleuses. C’est là qu’être Belge et musulman relève du scandale, de l’hérésie. Et cela s’explique historiquement. L’identité belge a connu toute une évolution qui a permis qu’on l’étende. Mais il y a d’autres identités qui ne l’ont pas subie. Par exemple, l’identité wallonne. Si je commence mon discours par ces mots : « Bonjour, je m’appelle Hassan, je suis chercheur à l’Ulg, et je suis Belge » : cela ne va faire rire personne. Maintenant, si je dis : « Bonjour, je m’appelle Hassan, je suis chercheur à l’’Ulg, et je suis Wallon», directement, je suis dans la transgression, parce que l’identité wallonne n’a pas été ouverte à cela ! Cela m’est déjà arrivé de le faire, et de constater face à quels sarcasmes on se trouve alors en pareil cas. D’aussi loin que je me souvienne, pour moi qui suis Belge d’origine marocaine, cela a toujours été très difficile de m’affirmer comme Belge. Pas parce qu’on nous rejetait. Mais parce que, si on l’avait dit, on n’aurait pas été pris au sérieux. C’est pour cela que la question de la religion musulmane est importante. La bonne nouvelle, c’est que comme les identités sont construites, elles peuvent aussi être déconstruites et reconstruites. C’est modulable. Mais cela nécessite un travail politique. Et aujourd’hui, on se trouve à un tournant à cet égard. C’est là qu’il y a une réflexion à avoir, sur l’espace commun et l’espace particulier. Sur la neutralité de l’Etat, la liberté des choix de chacun dans la société.

2ème mouvement : La violence d’être

La revendication d’une identité, a fortiori d’une double identité, n’est-elle pas toujours conflictuelle?

Quand je suis arrivé ici du Liban, je me suis fait tout de suite explorateur syrien. J’ai mis un casque colonial et je suis allé enquêter dans une commune wallonne pour un travail de fin d’études d’urbanisme à l’ULB. Et j’ai traité les autres comme on traite « les petits nègres». Ils n’ont pas beaucoup apprécié… Puis j’ai regardé où j’étais, et quelque part entre là où j’étais alors et Poitiers, il y avait Bouillon. Alors je me suis institué 1er Sultan de Bouillon. « Abou Nour 1er Sultan de Bouillon », c’est une façon de répondre à ma vie, à mes origines syro-libanaises, chrétiennes, avec toute la problématique qu’il y a autour de cela chez nous. J’ai en moi une identité multiple, avec laquelle je dois me battre chaque jour, pour me retrouver. La construction de son identité, c’est une confrontation avec autre chose, donc c’est une violence.

Ce combat, cette violence, c’est déjà une réalité pour les femmes dans une société qui est inégalitaire. Si tu ajoutes à cela cette inégalité d’origine culturelle…

C’est ce que disait Angela Davis : « Je suis communiste, noire et femme ! Trois raison pour lesquelles je suis mise au ban de la société américaine ».

On pourrait aussi se demander pourquoi les Black Panthers sont devenus musulmans ? En s’attaquant aux fondements de la société blanche américaine, ils ne faisaient que réagir à la violence qui leur était infligée.

Parmi les jeunes générations pakistanaises d’aujourd’hui, on voit que ces jeunes ont adopté une identité religieuse fondée sur une logique complètement abstraite, dure, et étrangère à ce qui existait auparavant. En Angleterre, j’en ai vu insulter un imam ! Ce n’est pas une violence transmise par les parents. C’est plutôt celle qu’ils prennent dans la figure de la part de la société, et qu’ils transforment en langage religieux. C’est un parcours de rupture.

3ème mouvement : Femmes des deux rives

Naturellement, les résultats de l’enquête montrent des différences sensibles entre hommes et femmes. Pour certaines questions, la dimension du genre a été systématiquement prise en considération. Par exemple, pour examiner le
sentiment de la pression familiale, ainsi que l’impact de la rumeur à l’intérieur des communautés.

De toute façon, la question de la femme, selon moi, n’est pas résolue en Occident. Ici, on aurait soi disant tout réglé au niveau de la jeune fille. C’est faux ! Il y a un tabou énorme. On dit qu’il est chez les autres, mais il faudrait regarder ici, et comparer.

Tout à fait, mais il y a une particularité pour les jeunes filles issues de l’immigration. Pour une communauté, une des premières préoccupations est de se reproduire en tant que culture. Or, cette transmission passe inévitablement par les femmes.

C’est pour cette raison que persistent des stratégies matrimoniales dont l’enjeu crucial est la capacité des communautés à se maintenir comme telles. 85% des Belgo-Marocaines sont mariées à des conjoints de la même origine. C’est un chiffre significatif, mais à mettre en parallèle avec un taux d’échec des premières unions très important. Mon hypothèse est que la communauté marocaine a moins de capacités à se maintenir que, par exemple, la communauté turque. Tous les conflits où elle est impliquée sont la traduction d’une certaine ouverture. Une société qui n’entre pas dans ce type de conflictualités, c’est une société qui ne communique pas, mais qui maintient ainsi toute sa structure interne. Cela se voit dans tous les domaines, dont, par exemple, la rétention de la langue. Les deuxième et troisième générations marocaines ont perdu toute capacité à s’exprimer dans un arabe correct. Ce n’est pas le cas chez les Turcs.

Cependant, l’augmentation du nombre de femmes célibataires et de familles monoparentales traduit aussi quelque chose de l’ordre de la recherche de l’autonomie pour les femmes. Des transformations silencieuses vont ainsi conditionner le devenir de ces communautés.

Final : Vivre ensemble

Faire une société implique de se mettre d’accord sur des valeurs fondamentales. Donc, d’accepter ou non certains particularismes. Mettons l’Islam de côté, et pensons à certaines sociétés traditionnelles aux principes parfois très éloignés de ceux qui fondent notre monde. Anthropologiquement, tous les systèmes de vie et toutes les croyances sont possibles. Comment juger ce qui est admissible et ce qui ne l’est pas ?

Pour vaincre les préjugés, il faut travailler sur les peurs, avec tout le monde, car nous sommes tous concernés, et favoriser le contact et la rencontre. Parce que ce n’est pas la peur qui est condamnable, c’est ce qu’on en fait.

Quand ma fille est entrée à l’école publique, on m’a demandé : « Tu vas l’inscrire au cours de morale ou de religion ? ». Personne ne détient le monopole de la morale. J’ai préféré qu’elle aille chaque année dans un cours de morale religieuse différent. C’est cela l’ouverture au monde ! Pourquoi ne pas commencer par enseigner aux enfants la religion de l’autre ?

C’est même scandaleux que ce ne soit pas déjà fait ! C’est une initiative d’autant plus pertinente que les enfants posent des questions, très tôt. Et notre avenir dépendra pour une bonne part des réponses qu’on leur fera…

—————————

Avec : • Hassan Bousetta, chercheur qualifié du FNRS, chargé de cours adjoint à l’ULg et conseiller communal à Liège, Belge d’origine marocaine • Un technicien qualifié, Belge d’origine marocaine • Un enseignant, Belge d’origine marocaine • Un professeur d’informatique, Belge d’origine marocaine • Marie Wolfs, artiste plasticienne, Belge d’origine rwandaise • Jean-Paul Brilmaker, avocat, président de l’asbl « D’une certaine gaieté » • Dominique Dauby, responsable des « Femmes prévoyantes socialistes » à Liège • Brigitte Kaquet, directrice artistique du festival « Voix de Femmes » • antaki, directeur de l’asbl « D’une certaine gaieté », Abou Nour 1er Sultan de Bouillon, Belge à 15 000 francs.

Aucun commentaire jusqu'à présent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Archives

Catégories

Auteurs