Bien que ces types d’objets ne soient pas exclusivement destinés aux mâles, ce sont visiblement les femmes qui semblent en assumer plus facilement l’usage.
Ensuite, il paraît que ça nous vient des USA : pour les boîtes en plastique, on est sûr, pour les gadgets, la légende voudrait que « 100% des Américaines en possèdent ». Enfin, les vendeurs – qui sont souvent des vendeuses – et qu’il convient plutôt d’appeler « démonstratrices », ont une foi totale dans le puissance commerciale des réseaux sociaux. Et il ne s’agit pas que d’une croyance : les sextoys seraient un business du tonnerre! À tel point que deux Suédois se seraient plaint du caractère discriminatoire des produits (trop orientés sur le segment féminin). Mais il y a surtout une différence de taille : « Les bobonnes vont aux démos tupperware, les jeunes femmes aux démos upperware. Un petit T qui change tout ! » (dixit une démonstratrice).
Selon les plus motivé-es, la libération entamée par Tupperware (dans les années 70, les réunions de démonstration auraient renforcé les réseaux de sociabilité et fait circuler des idées féministes par capillarité) s’accélérerait avec l’Upperware (les articles répondant surtout aux désirs des femmes). Enfin, Tupperware et Upperware sont compatibles : baumes de plaisir, huiles de massage, menottes en fourrure ou boules de geisha peuvent, bien entendu, se ranger dans un Tupperware!