Le paradoxe au fil des jours et des nuits

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Retrouvailles : « Couper les cheveux en 4 », une animation de Philippe Colard
5 et 6 septembre 2009 au Parc de la Boverie – Liège

Philippe Colard proposait à chaque participant de se couper une mèche de cheveux – acte figé l’instant d’une photo – de mettre cette mèche de cheveux, son portrait ainsi que son nom dans un petit sachet plastique. Un double était offert.
A travers cette démarche ludique, Philippe Colard a mis en évidence le geste – pas si évident – de toucher à son apparence mais aussi à son identité physique (ADN) et surtout d’accepter qu’un artiste garde cette trace trace qui restera bien au-delà de la mort.

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Mode in Liège 15,16,17 septembre Espace Tivoli – Liège

Les créations de Myrtilles étaient exposées dans notre Placard à Balais mobile dans le cadre de l’événement «Mode in Liège » : une expo urbaine de stylistes à travers des lieux insolites de la Cité Ardente.

Début septembre, l’asbl “d’Une Certaine Gaieté”, n’ayant pas de réponse de Monsieur Bourlard, directeur des Guillemins, a pris contact avec l’Union des Agricultrices Wallonnes (U.A.W) pour leur faire part de l’idée d’emmener une vache visiter la nouvelle gare des Guillemins lors de son inauguration. Par-delà le questionnement sur notre relation à la nature et le clin d’œil à ces vaches qui, depuis toujours, regardent passer les trains sans savoir d’où ils partent, c’était aussi l’occasion d’attirer l’attention du public sur la problématique du lait de manière humoristique.

L’U.A.W, labélisée « éducation permanente » elle aussi, manifesta rapidement un réel enthousisame pour ce projet à la fois drôle et sensible. Sa directrice prit contact avec un éleveur local qui accepta de nous livrer une vache pour l’occasion. Pendant ce temps, d’”Une Certaine Gaieté” commençait à alerter la presse.

A quelques jours de l’inauguration, la grogne des agriculteurs s’intensifia, les manifestations se firent plus nombreuses et plus radicales. Par solidarité envers le mouvement agricole, l’U.A.W décida d’annuler son intervention aux Guillemins et de rejoindre les autres manifestants. Elles nous assurèrent cependant que ce n’était que partie remise… Suite donc au prochain épisode !

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du 2 au 5 septembre 2009

C’est sur la thématique de l’ « Interculturalité » que s’est ouverte la saison aux Nuits du Paradoxe. « L’autre est un Je », parce que nous sommes tous traversés par de multiples cultures et références et que, en conséquence, les autres peuvent assez souvent véhiculer une part de nous-même. Comme nous avons parfois tendance à l’oublier, une table ronde sur le thème de la double identité a eu lieu avec, comme point de départ, la présentation de l’étude publiée par la Fondation Roi Baudouin “Belgo-marocains des deux rives” par Hassan Bousetta (ULG). En outre, le travail de Marie Wolfs, l’artiste qui exposait aux Ecuries – et dont l’appartement avait été reconstitué au salon – témoignait également de cette démarche puisqu’elle se représente aux côtés d’autres personnes (« Et moi, et moi, émoi » – Elle et des autres sur carton). L’appart a aussi accueilli le café chantant « Les Olivettes » et leurs amis de l’Euregio ainsi que la Communauté chilienne qui, pour l’occasion, avait invité les 1ère, 2ème et 3 ème générations à une soirée festive dans le cadre de la Semaine de la Mémoire (hommage à Víctor Jara). Enfin, après le concert de Chourouk (musique gnawa), nous avons présenté le nouveau roman-photo réalisé en collaboration avec les sans-papiers; l’occasion pour eux, de sensibiliser le public présent à leur problèmatique.

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Musique à la carte du 7 au 10 octobre 2009

Au mois d’octobre, pas de thématique imposée… Après la Jam Session du jeudi avec le (fidèle) Collectif Albalianza, c’était l’occasion pour “d’une Certaine Gaieté” de remercier toutes les personnes avec qui elle a travaillé durant ces 12 derniers mois en les conviant à une soirée festive animée
par Radio Bistrot. Un Succès : +/-250 personnes !!!

Le lendemain, c’est un(e) particulier qui a investi l’appart pour y organiser son anniversaire : de la programmation musicale aux invitations, en passant par la décoration du lieu et la préparation d’un buffet… c’est Thérèse qui a tout orchestré! Progressivement, un beau métissage des publics s’est créé car, aux invités de l’organisatrice s’est ajouté le public habituel des Nuits du Paradoxe sur une piste de danse qui n’a pas désemplit de la soirée… une réussite!

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Rencontre et Repas littéraire avec Nicolas Marchal Mercredi 14 octobre à l’Aquilone

C’est dans le cadre de la Fureur de lire, à l’Aquilone, que le public liégeois a fait plus ample connaissance avec Nicolas Marchal.

En apéro, c’est la librairie Livre Aux Trésors qui «cuisinait » l’auteur. Quelques heures plus tard, le public s’est mis à table avec lui et, autour d’un bon repas, ils ont discuté de son nouvel ouvrage «Les conquêtes véritables» (Ed.Namuroises, 2008).

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Le « Souk aux Artistes »

Né du partenariat entre les Asbl “d’Une Certaine Gaieté” et Etnik’Art, le «Souk aux Artistes » est un collectif mutant, parfois nomade, parfois sédentaire. Aprés sa première édition itinérante, le souk a pris place à Retrouvailles et, en octobre, sur la place du Marché, durant la nuit des Coteaux à Liège.

Sous une tente berbère, les artistes présentent leurs œuvres et, afin de créer un lien entre le lieu d’implantation et la production, ils ont aussi pensé et conçu une pièce spécialement pour ces occasions. Pour créer celle-ci, ils se sont inspirés de deux thématiques qu’ils ont choisies ensemble : La boite à tartines à Retrouvailles et la lumière aux Coteaux. CeS 2ème 3ème éditions furent de belles expériences et une grande aventure humaine pour l’ensemble des participants. En plus, la plupart des créatifs ont vendu!

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Ces têtes qui s’allument

C’était lors de la Nocturne des Coteaux 2008 que le public découvrait les bougies de « Jack Ross ». Pour rappel, nous avions organisé un happenning dans le cadre duquel des bougies à l’éffigie d’élus communaux liégeois – Willy Demeyer, Michel Firket, Bénédicte Heindrichs et Didier Reynders – avaient été allumées. Un an plus tard, les 4 répliques de leurs visages de cire étaient exposées à côté du souk aux créatifs tandis que l’artiste plasticienne poursuivait son activité…

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