Le paradoxe au fil des jours et des nuits

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Les Nuits du Paradoxe aux Ecuries

Expo d’André Stas, concert d’Odieu et Victoria Tibblin, rencontre avec Noël Godin, l’entarteur, conférence de Xavier Canonne, directeur du Musée de la Photographie, débat sur l’identité wallonne avec des représentantes allochtones, la caméra de Jacques Duez récoltant les impressions du public sur « la problématique belge », musique improvisée, Jam Session, projections de films, animations diverses et autres soirées dansantes… autant d’activités qui se sont succédé aux Ecuries abritant chaque début de mois les Nuits du Paradoxe. En mai et en juin, c’était autour des thématiques « Le Surréalisme à la Belge » et ensuite « Musique à la carte » que se sont cristallisés les événements proposés. Les «Nuits du Paradoxe », c’est aussi un lieu, un espace à investir puisqu’un appartement y est reconstitué. Il est à la disposition du public qui peut venir l’occuper, y accrocher de la déco sur les murs, y organiser des repas entre amis, écouter de la musique dans le salon, y faire une petite sieste ou encore sa lessive. Pour exemple, le Conservatoire de Liège – qui a bien saisi l’essence de ce concept novateur – a pris en charge l’organisation de la soirée du 5 juin en diffusant leur propre invitation. Ils étaient nombreux ce soir-là à avoir amené des objets pour décorer le salon et des plats de toute sorte pour une sympathique auberge espagnole. Ils s’étaient également munis de leurs instruments de musique afin d’improviser un petit concert et avaient aussi pensé aux CD pour que la soirée se termine joyeusement sur la piste de danse. A qui le tour ?

Débat : nos « envoyées spéciales» Emine ZÖHRE (née en Turquie, de nationalité belge) • Jamila AKIF (née au Maroc, de nationalité belge) • Ingrid MEERTENS (née en Belgique famille de région • Germanophone, vit à Maastricht),
• Maria-Antonietta CANNEA (née en Italie, italienne)

Rencontre avec Noël Godin

Concert de Didier ODIEU et CLITORIA VIBRIL (Victoria Tibblin)

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La Belgique vue par elle-même :

Publication du Roman-Photo « Ecrire son nom » Les Romans-Photos en cours : Intradel, Hôpital de Lierneux, Maison de Jeunes et Sans-papiers (avec le soutien du Ministère de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des Chances de la Région wallone)

Le dernier Roman-Photo de la série “la Belgique vue par elle-même” vient de sortir. C’est cette fois-ci la problématique de l’illetrisme qui est questionnée.
« Le plus souvent, quand on entend parler d’illetrisme, c’est en termes statistiques. Ainsi n’ignore-t-on plus qu’en Belgique, 10% des adultes ne peuvent, selon la définition de l’UNESCO, ‘ni lire ni écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec leur vie quotidienne’. Mais que recouvre au fond cette réalité ? C’est ce que l’on découvre en parcourant ce roman-photo, réalisé sur une proposition de l’asbl D’une Certaine Gaieté, dans le cadre d’un atelier d’écriture organisé à la Régie de Quartier d’Angleur par la Régionale Présence et Actions culturelles de Liège. » Emmanuelle Garrot (PAC)

Projet réalisé avec le soutien du Fonds de la Poste pour l’Alphabétisation géré par la Fondation Roi Baudouin.

Deux rendez-vous sont d’ores et déjà à pointer :
D’une part, une soirée de présentation du Roman-Photo organisée par d’une Certaine Gaieté en collaboration avec la Régionale Présence et Actions culturelles de Liège dans le courant du mois de septembre. D’autre part, le 8 septembre, nous sommes invités à présenter notre Roman-Photo à l’occasion de la Journée Internationale de l’Alphabétisation organisée par les Fonds de la Poste pour l’Alphabétisation (de 10h à 17h à la HUB – Haute école Université de Bruxelles – Rue Royale 336, 1030 Bruxelles).

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Faire sans Blanc d’être Noir : l’ultime tentative des-intégrations.

A tous ceux et celles qui viennent d’ailleurs en espérant trouver en Belgique la possibilité d’une vie meilleure,
quoi qu’ils/elles fuient —misère, guerre, emprisonnements, tortures—, on propose, au mieux, le même mot d’ordre : INTEGRATION. Au pire, c’est le centre fermé ou l’expulsion forcée. S’intégrer, à toutes forces, jusqu’à la dés-intégration… C’est dans ce contexte po-lissé, et en utilisant la puissance du paradoxe comme déclencheur d’une réflexion ou, à tout le moins, d’un regard distancié, que nous avons, le 5 juin dernier, organisé une animation à l’intérieur de l’événement « Nuits blanche contre listes noires»: les visiteurs de la Place Saint Paul étaient invités à se peindre le visage en blanc ou en noir, ou encore les deux… Une fois devenu blanc et/ou noir, une photo d’eux était réalisée.

Quand la crise met la classe moyenne à nu
ou : “René et Carine et leurs fins de mois difficiles sur la brocante du 1er mai

Le 1er mai fut l’occasion de se joindre à la FGTB et à de nombreux organismes et associations présents Place Saint Paul dans le cadre de la fête du travail.
Cette année, D’une Certaine Gaieté y a organisé une animation/performance : René et Carine (interprétés par René et Laura Kamikaze), couple de la classe moyenne touchés de plein fouet par la crise – chômage, traites impayées… – sont obligés de quitter leur maison pour un 3 pièces miteux en pleine ville. Ce jour-là, ils étaient venus vendre leurs objets à la brocante du 1er mai!
Cette performance a été filmée et fera très bientôt l’objet d’un court-métrage réalisé par Claire Boudron et Catherine Levêque et mis sur le site de C4.

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