De manière générale, une crise consiste à passer d’un état d’équilibre à un état d’instabilité puis de déséquilibre intense. Le concept de crise existentielle induit donc des changements dans la perception des événements et la conception des choses.
Ce « mal être » frappe sans distinction d’âge ou de classe, mais il suggère également un passage obligé vers la maturation de l’individu. La crise existentielle est plus commune dans les cultures où les besoins de base liés à la survie ont été assouvis.
On constate cependant que le terme est souvent détourné du champ psychologique classique : « La Belgique connaît une crise existentielle, le Web subit une crise existentielle, la presse vit une crise existentielle », et il en va de même pour Sarkozy. A moins que ce ne soit plutôt une crise de la cinquantaine?