L’épilepsie, que l’on appelle aussi haut mal, mal caduc ou mal sacré, est l’expression d’un trouble momentané de l’activité électrique du cerveau. Il s’agit d’une affection neurologique qui est le symptôme d’une hyperactivité cérébrale.
Elle se manifeste par des convulsions ou une perte de conscience, voire par des hallucinations. En Belgique, entre 50 et 70.000 personnes soufrent de cette maladie. On ne peut actuellement pas guérir complètement un épileptique même si des médicaments peuvent empêcher la venue des crises.
Plusieurs facteurs peuvent favoriser leur apparition. Parmi ceux-ci : la fatigue, les excitants (alcool, tabac, café, thé), le stress physique et/ou psychique, l’éclairage stroboscopique, les jeux vidéo, le jeûne,…
Il n’existe pas une mais des épilepsies. Il existe en effet différentes causes, différentes origines (innées ou acquises), et les zones où se situent le dysfonctionnement varient selon les personnes.
En Belgique, les épileptiques connaissent des difficultés pour obtenir le permis de conduire et pour contracter certains types d’emprunts. Ils se voient également refuser l’accès à certaines professions dont celle de plongeur, de chirurgien, de policier, de pompier…
Epilepsie tire son nom du grec (epilambanein) qui signifie « criser ou attaquer ».
Les premiers concepts concernant l’épilepsie sont apparus en Inde entre 4500 et 1500 av. J-C., mais il a fallu attendre le 5ème siècle av. J.C pour voir apparaître le premier vrai traité médical sur l’épilepsie attribué à Hippocrate (De la Maladie sacrée) Dans l’Antiquité, l’épilepsie effrayait beaucoup. Pline l’Ancien rapporte par exemple que, par superstition, on crachait par terre pour se prémunir de la contagion lorsque l’on rencontrait un épileptique.
De nombreux personnages célèbres ont souffert de cette maladie. Citons par exemple Alexandre le Grand, Jules César, Charles Quint, Nostradamus, Molière, Napoléon Bonaparte, Dostoïevski, Flaubert, Lénine, Einstein ou encore Van Gogh.