La Belgique vue par elle-même

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Le mercredi 11 février, une série de dix romans-photos consacrés aux métiers en pénurie de main d’œuvre sortait aux Editions D’Une Certaine Gaieté.

Sous le titre « La Belgique vue par elle-même », l’asbl a entrepris de produire une série de publications mettant en scène des milieux socioprofessionnels divers. Après un premier essai réalisé en collaboration avec des étudiants de l’Ecole Saint-Luc de Liège, puis avec la FGTB Liège-Huy-Waremme (« La vie en rouge »), le processus d’expérimentation a abouti à une publication réunissant le TEC, la Police, et des membres de Maisons de Jeunes. D’autres projets sont en cours (Maison de repos, Maison de Jeunes, institution psychiatrique…) et des contacts ont été pris avec le Standard et Intradel.

Pourquoi des romans-photos ? Parce que ce média populaire et ludique permet de traiter différents sujets de façon aussi bien réaliste que décalée, tout en conjuguant plusieurs disciplines artistiques. Une forme qui autorise également l’exploitation des technologies audiovisuelles à travers une adaptation sur d’autres supports : un prototype de roman-photo en DVD a ainsi été réalisé à partir du scénario sur le métier de maçon.

Cette série résulte d’une commande du Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine de la Région wallonne, Jean-Claude Marcourt, sur la base d’une liste des métiers en pénurie établie par une étude du Forem. Balayer les clichés qui entourent les métiers de couvreur, boucher, commis de cuisine, carrossier, électricien, fraiseur, maçon, chauffeur poids lourds, chauffagiste et soudeur, tout en aidant l’orientation des demandeurs d’emploi, tels sont donc les objectifs de ces romans-photos. Ces derniers seront donc consultables sur place dans les Carrefours Emploi Formation, mais il est également possible de les commander à l’asbl D’Une Certaine Gaieté.

Véritable outil de médiation culturelle et sociale, ces publications sont le résultat d’un travail d’équipe où interviennent directement les acteurs de terrain: les stagiaires et le personnel des Centres de Formation mis en scène participent activement au processus de création, en collaboration avec les scénaristes envoyés par l’asbl. Ce travail d’éducation permanente a ainsi permis de désamorcer certaines problématiques relationnelles et de favoriser le dialogue, tout en offrant un espace de rencontre à des milieux d’origines sociales diverses, qui souvent se côtoient sans jamais avoir la possibilité d’apprendre à mieux se connaître.

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