7. L’extrême-droite tire à vue

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L’extrême-droite râle sur les vieux partis rassis qui entretiennent leurs privilèges, sur le système corrompu, sur la justice trop laxiste, sur l’insécurité, sur les parasites sociaux, sur la politique militariste qui fait honte à notre patrie, sur l’éducation de la jeunesse à qui on ne transmet plus les vraies valeurs, sur le libre-échange à outrance qui détruit les savoir-faire artisanaux, sur le système fiscal qui nuit à l’emploi, et bien sûr sur les étrangers (« naturalisés ou non ») qui empêchent de promouvoir une vraie politique nataliste des autochtones, qui sont violents et profiteurs. Le Vlaams Blok, quant à lui, désigne le Wallon comme le coupable-type. Et même le marxisme fait encore rugir les ultras-conservateurs !

A force de tirer sur tout ce qui bouge, que reste-t-il ? L’extrême-droite mise plutôt sur la râlerie que sur des propositions sociétales cohérentes et réalisables.

Quelques morceaux choisis :

– Nous allons nous retrouver dans une situation d’anarchie, où le racket et la loi du milieu l’emportent sur la loi tout court. Ce sera Belgique-en-Brousse.(1)

– Comparer les conditions de vie de notre population jadis à celles des jeunes qui, aujourd’hui, se voient offrir mille possibilités que n’avaient pas les jeunes d’autrefois (qui n’avaient ni salle de bains, ni chauffage central, ni voiture, ni télévision, ni loisirs), c’est insulter des générations qui se sont tuées à l’ouvrage.(2)

– Pour le bien commun de la nation, l’État ne peut accepter d’entretenir ceux qui ont choisi délibérément la profession de chômeur.(5)- Si malgré tous les avertissements et malgré la loi, les toxicomanes continuent de prendre des drogues, c’est leur propre faute, la faute des trafiquants et la faute de tous ceux qui prétendent que l’usage de drogues peut être libérateur et sans danger.(4)

– L’application des lois belges n’en finit pas de s’adapter à l’islam.(1)

– La tuberculose progresse encore à Bruxelles. En 1991, 18 % des malades étaient des non-belges. Cette proportion est passée à plus de 50 % en 2002.(1)

– Lutter contre l’étatisation de la culture, en mettant fin au financement de productions qui heurtent le bon goût et sont soumises au conformisme cosmopolite et marxiste, et nous permettrons que la culture regagne ses lettres de noblesse.(5)

– Amputer Bruxelles de sa composante flamande est un acte odieux sur le plan humain et barbare sur le plan politique et culturel. C’est un comportement digne des talibans, ni plus, ni moins.(2)

– Un quart des revenus wallons proviennent de la ‘solidarité nationale’. Malgré ce transfert de milliards, le fossé économique entre la Flandre et la Wallonie continue de s’élargir. Cela tient surtout à la gabegie de l’étatisme wallon qui, avec sa politique de subventions et avec son lourd appareil d’État, a une tradition de déficits et de dettes.(4)

– Ces 500 000 femmes, hommes et enfants exclus de l’égalité des chances, des citoyens d’en-bas qui n’ont pas droit à la discrimination positive parce qu’ils sont de Charleroi, de Liège, de Gaurain-Ramecroix ou de Strépy-Bracquegnies. Honteux de leur misère, ils retiennent leurs larmes. Leur regard crie leur déréliction. Ils se sentent victimes d’injustices et d’abandon. Ils ont peur, peur de sortir le soir, peur de faire leurs courses, peur de voir leur mère agressée et frappée, peur de voir leur fille violentée par ceux que la loi ne nous permet plus de nommer.(6)

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