On les rencontre tous autour de nous, ces gens qui se traînent, inutilement, à travers la vie, la mort en suspens… la tête remplie de devoirs, la soumission inculquée dès la naissance, à coups de trique et de trocs, marchant droit devant.
Une seule aventure amoureuse, la petite maison en rase campagne, deux enfants, lui, chauffagiste, elle, aide-comptable.
Une fois le crédit logement payé, il ne reste rien pour les loisirs.
Contents du devoir accompli malgré eux ; A 60, les traites sont payées, les enfants mariés, ce n’est pas là qu’ils vont devenir révolutionnaires ou utopistes, descendre le Mont Blanc en trottinette, ou s’immoler devant la banque générale (Fortis) en dénonçant qu’on leur a volé leur jeunesse.
Ces gens-là qui constituent 80% de la population Belge ne peuvent quand même pas sérieusement envisager que cela va aller en s’améliorant et qu’après leur mort, ils iront au paradis. Si ? Pinces-moi !
Admettons qu’ils ont une once de lucidité, une mini faille dans cette masse graisseuse de bêtise qu’on appelle cerveau, quelque chose d’humain quoi, un doute…
Notre seul devoir est de les aider à partir en douceur. Je suis sûr que la plupart des gens n’ont qu’un seul désir, c’est d’en finir après avoir été condamnés aux travaux forcés à vie, sauf que pour mourir à son aise il vaut mieux être riche.
Avoir une maladie incurable et pouvoir partir en Suisse ou une association appelée « Dignitas » accompagne les heureux élus à se faire une absorption de 15 grammes de penthotal sous l’œil d’un magistrat du parquet, un greffier, trois policiers et un médecin légiste. C’est déjà ça mais ce n’est pas une mort digne. Pour qu’un mort soit digne aujourd’hui, il faut au moins pouvoir cracher à la gueule des responsables de ce camps de travail et de torture qu’on appelle la société capitaliste. Bizarrement, l’État capitaliste veut nous garder en vie, jusqu’aux limites mêmes de la souffrance, comme si il ne pouvait pas supporter l’idée même qu’on ne soit pas heureux dans leur société de merde.
Menaçons de mettre notre suicide en scène au lieu de se jeter anonymement sous un train ou du haut d’un immeuble (deux par jour en Belgique), faisons de notre corps un ultime chantage. S’ils veulent vraiment que l’on reste en vie, alors que l’on change le monde.(Liberté, égalité, fraternité.)
Un exemple parmis d’autres : Cette jeune femme de L.A «90 day Jane »qui annonce son suicide sur l’Internet : [http://www.90dayjane.blogspot.com->www.90dayjane.blogspot.com], je suis athée dit-elle (Bien sur dieu n’existe pas et le paradis tout de suite, là maintenant!) je ne suis pas dépressive, ni vraiment malheureuse, mais je ne vois dans cette vie rien d’intéressant qui puisse m’arriver. Je veux simplement sortir de cette vie, je n’ai pas besoin de vos soutiens, seulement de bonnes idées pour que mon suicide soit sans douleur et efficace !
Si tous les dépressifs autour de nous pouvaient faire la même chose ! Car une chose est certaine, nous sommes trop nombreux ! Et chaque vivant fait baisser le CO2 dans l’atmosphère.
Je propose qu’ils mangent les nouveaux-nés en Afrique noire pour résoudre le problème de la faim. En pâté ou à la broche, à l’étouffé ou en grillades, en pot-au-feu ou en ragoût, en salade niçoise ou même cru, là ou le bois à chauffer a disparu.
Les gens vivent de plus en plus longtemps, de plus en plus malades puisqu’on les maintient en vie artificiellement sans les autoriser à mourir ; aider quelqu’un à mourir est punissable alors qu’il faudrait payer une prime à chacun qui aide son prochain à sortir de cette terreur qu’on appelle la vie en société.
Nous serons 15 milliards en 2100, imaginez rien que le nombre de pets que cela fait par heure ! Les embouteillages monstres 24/24h, les océans devenus de véritables déserts donc famine, guerre, épidémies, l’air irrespirable, tout ce troupeau en train de faire des gosses et vivant jusqu’à 150 ans grâce aux implants d’organes et de chips électroniques. La retraite à 99 ans, le bagne surpeuplé !
À
partir de 60, envisageons de prendre la pilule B (A base de sirop de liège, d’héroïne et cyanure dilué dans un peu de penthotal), pour revenir à une population raisonnable de 1 Milliard (C’était le cas en 1800.), et replanter des arbres dans le bitume.
Courage, mourrons sans entraves !
À suivre…