Le sacrement de mariage encourage l’épanouissement des conjoints et l’essor de la famille. Au nom du Seigneur et devant la société, le sacrement unit un homme et une femme qui s’engagent conjointement pour la vie, en signe de foi et de mission au sein de l’Église et dans le monde. Les symboles de cette tradition religieuse sont les alliances et l’encens.
Les conjoints prononcent eux- mêmes leur consentement, sous l’œil bienveillant du Christ, qui signifie l’alliance de deux chairs en une unité indissoluble, jusqu’à ce que la mort les sépare. A l’image de l’alliance et de la promesse d’amour que Dieu a faite avec son Église, le couple se marie librement. L’engagement doit être mature et volontaire pour assurer la validité d’une vie sainte qui réponde aux quatre conditions de la tradition- liberté, indissolubilité, fidélité et fécondité- dans l’amour, dans le respect et dans la perspective d’éducation chrétienne de leurs enfants.
Le caractère sacré du mariage réside dans le sacrifice et dans les engagements communs et réciproques des mariés. « Aimer, c’est être attentif à l’Autre, en vue de le rendre meilleur et plus heureux; quitte, pour cela, à se sacrifier soi-même ». Le mariage religieux produit des Grâces qui viendront en aide au couple en proportion de leurs bonnes dispositions, de leurs comportements, de leur courage, de leur confiance. La grâce du sacrement est créatrice d’unité éternelle en collaboration intime avec Dieu et avec tout le genre humain. Personne n’a le pouvoir de séparer l’union solennelle que Dieu a bénie.
Les futurs mariés suivent une préparation spirituelle et morale (prière, réflexion, bonne conduite) reflet du mariage divin que le Seigneur réalise avec chaque croyant. Les chrétiens fidèles à leur religion passent par le sacrement du pardon, où l’âme en état de grâce, peut alléger sa condition spirituelle. Le sacrement relève d’une dynamique communautaire.
Pour l’Église, la tradition spirituelle engage chacun dans la voie de la liberté et de la solidarité humaine.