Les soins de santé

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Un coût exorbitant, qui peut encore gonfler si une personne nécessite des soins importants ou spécialisés. Aussi, on ne s’étonnera pas que la même enquête démontre qu’actuellement un Belge sur quatre présente des difficultés à assumer le coût des soins de santé. Pour 5% d’entre eux, c’est même impossible. Au palmarès des soins les plus coûteux, les médicaments occupent le haut du tableau, suivis de près par les soins dentaires.
En conséquence, de plus en plus de gens en situation précaire se voient contraints de reporter certains traitements ou certains examens. Même ceux qui peuvent paraître les plus urgents. Un cercle vicieux s’installe dès lors : si la pauvreté et le vécu quotidien de l’exclusion sociale usent le corps et l’esprit et attaquent la santé, celle-ci s’aggrave de plus en plus faute d’accès aux soins. Cela est particulièrement vrai dans le cas des maladies chroniques : diabète, bronchite chronique et maladies cardio-vasculaires , par exemple, mais aussi en matière de santé mentale, qui n’est en général pas considérée comme une priorité. Ainsi, pour les personnes à faible revenus, qui sont en même temps celles qui, en moyenne, ont la plus mauvaise santé, se soigner entraîne souvent des dépenses dissuasives. D’autant plus que ces dernières années, la hausse des tickets modérateurs, l’instauration de nouvelles quote-parts à charge du patient, le non-remboursement de certains médicaments,… ont encore réduit l’accessibilité financière aux soins. C’est pourquoi les tranches les plus défavorisées de la population sous-estiment souvent leurs problèmes de santé, jusqu’au moment où ceux-ci deviennent trop aigus. Le délai entre l’apparition des symptômes et le recours aux soins est alors généralement trop important pour pouvoir garantir une prise en charge efficace ou une guérison sans séquelles. Ce facteur explique également les taux plus élevés d’hospitalisation et leur plus longue durée dans les groupes les plus socialement défavorisés.
Aujourd’hui, beaucoup de Belges s’inquiètent pour le futur. L’enquête citée plus haut révèle que les trois quarts d’entre eux craignent que les budgets publics ne suffisent pas à couvrir les besoins de santé, notamment en raison du vieillissement de la population. Aussi, 89 % des personnes interrogées déclarent disposer à présent d’une assurance hospitalisation complémentaire. L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » semble de mise… Toutefois, c’est une précaution que tout le monde ne peut s’offrir. Quelles solutions, dès lors, face aux inégalités sociales toujours plus grandes devant l’accès aux soins ? Quels remèdes au coût considérable des actes médicaux spécialisés ? La médecine alternative offre-t-elle des solutions ? Des alternatives existent, encore faut-il bien les connaître.

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